Dossier : L’évolution horlogère de Beckham vers le look vintage
En repensant à vos premiers achats de montres, éprouvez-vous le même sentiment de malaise qu’en regardant vos anciennes photos d’école ? Vous savez, celles où vous avez un sourire édenté et une coupe au bol.
La plupart des footballeurs professionnels se demanderont également « Comment j’ai fait pour porter ça ? » dans quelques années.
Lorsqu’ils prendront enfin leur retraite et commenceront à se googliser, à la recherche d’images de leurs plus grands exploits sur le terrain, ils tomberont également sur des photos de leur jeunesse portant certaines des montres les plus hideuses jamais fabriquées.
David Beckham est incontestablement un joueur qui a connu une carrière exceptionnelle, et on peut en dire autant de ses montres. La légende du ballon rond, qui a le sens du style, possède une collection qui ferait pâlir n’importe qui, mais ses goûts actuels sont très différents de ceux qu’il avait il y a une vingtaine d’années. Découvrons comment les choix de Becks en matière de tocantes ont mûri comme une bouteille de Château Lafite millésimé.
L’époque bling-bling de Beckham
Sur un cliché datant de 1999, on voit Beckham porter une Rolex Yachtmaster en or jaune avec un cadran blanc. D’accord, ce n’est pas vraiment discret, mais étant donné le large éventail de choix qui s’offre à un homme fortuné, Beckham aurait pu opter pour quelque chose de bien plus extravagant. Une Yachtmaster n’était pas un choix évident pour un footballeur de Premier League et cela laisse entrevoir un homme qui s’y connaissait déjà en matière de style.
Ah, mais attendez ! Avant de consacrer le jeune Beckham comme un précurseur des tendances horlogères par excellence, il convient de se pencher sur la question de sa montre Jacob & Co. Je n’ai rien contre cette marque ultra-haut de gamme, qui fabrique certaines des montres les plus techniquement abouties qui soient (il suffit de voir l’incroyable modèle Godfather à 380 000 $ présenté l’année dernière, qui comportait un tourbillon et une boîte à musique), mais nous avons vu des tableaux de bord de voiture plus petits que le modèle Jacob & Co que Beckham portait vers 2011. Nous ne sommes pas sûrs qu’il ait les poignets pour porter une telle bête d’horlogerie.
Ses premiers pas en tant qu’ambassadeur d’une marque de montres
En 2013, alors qu’il jouait pour son dernier club, le Paris Saint-Germain, David Beckham était en tête d’affiche d’une campagne pour le chronographe Transocean de Breitling, prenant une pose mystérieuse sur un tarmac pour cette marque inspirée de l’aviation.
Quand on sait que Beckham a succédé à la mégastar hollywoodienne John Travolta dans ce rôle, c’est un coup impressionnant et Breitling a soudainement acquis une nouvelle communauté de fans. Depuis, le football est clairement dans les petits papiers de Breitling, qui vient de signer Erling Haaland, l’attaquant vedette de Manchester City.
Pourtant, David Beckham a toujours été fasciné par Rolex…
Le plaisir d’une Rolex
Après avoir tourné la page Breitling, Becks s’est découvert une nouvelle passion pour les modèles iconiques de Rolex, notamment une Submariner vintage et une GMT Master II « Root Beer » avec un bracelet en cuir, ce qui est typiquement Beckham. On l’a également vu en costume avec une Datejust en or jaune sur un bracelet en cuir noir et en tenue décontractée avec non pas une mais deux versions de la Sky Dweller. Son épouse, Victoria, a également un faible pour certaines Rolex très convoitées, dont une Day-Date en or à cadran vert « Stella » et une Daytona Everose.
Même les enfants du couple ont été touchés par le virus Rolex, leur fils aîné Brooklyn privilégiant une Submariner vintage, probablement celle de son père, et Romeo portant une GMT Master II « Pepsi » sur un bracelet jubilé. Quant au petit dernier, Cruz, il préfère une Submariner « Starbucks ».
La tentation Tudor
Désormais lié à Tudor, la petite sœur branchée de la marque à la couronne, Beckham aura peut-être le droit de porter une Rolex vintage de temps en temps, mais le catalogue de Tudor ne manque pas de modèles à son goût.
Depuis qu’il est devenu ambassadeur de Tudor, il s’assure que la marque en a pour son argent, arborant à son poignet plusieurs Black Bays (dont la surprenante P01), une Pelagos de circonstance et même la sobre Ranger, la version Tudor de l’Explorer. Compte tenu de sa grande notoriété et de son affection manifeste pour la marque, cela pourrait bien être le partenariat entre une célébrité et une marque le plus bénéfique qui soit.
Pourrait-il un jour devenir le tout premier ambassadeur Rolex issu du monde du football ? Ce ne serait pas faute d’avoir essayé.
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